De la difficulté de tout mener de front
Quand j’ai commencé à coudre, c’était d’abord par envie de me faire plaisir. Fabriquer de mes mains des objets utiles, jolis et durables me semblait une évidence. Très vite, j’ai ressenti cette joie unique de voir une idée prendre forme sous l’aiguille, de toucher le tissu, de choisir les couleurs, et de me dire : « c’est moi qui l’ai fait ».
Les expérimentations
Tout d’abord, j’ai beaucoup tâtonné : associations de tissus improbables, coutures de travers, finitions à refaire… et des heures passées à apprendre, à essayer, à recommencer. Petit à petit, j’ai trouvé mon style, mes matières de prédilection, mes modèles phares. Aujourd’hui encore, j’aime expérimenter, imaginer de nouvelles formes, chercher l’équilibre parfait entre esthétique, solidité et praticité.
Le passage à l’artisanat
Avec le temps, cette passion est devenue un véritable projet de vie. J’ai créé La Petite Belette pour partager mes créations et défendre un mode de fabrication local, responsable et sincère. Lancer son entreprise artisanale, c’est apprendre chaque jour. coudre, gérer, communiquer et parfois se battre contre les lourdeurs administratives. Mais c’est aussi une immense fierté : celle de vivre d’un métier qui a du sens.
Un choix de cœur
Être artisane aujourd’hui, c’est un choix courageux, exigeant, mais profondément juste. C’est croire qu’un autre rythme est possible, que la qualité compte plus que la quantité, et que le beau peut être simple et durable.
Alors je continue, avec passion et persévérance — un fil après l’autre, une création à la fois.
Bella
